Prolongation de l’État d’urgence : limitation du droit à l’expression citoyenne de manifester en groupe. L’EI a obtenu de qu’il voulait!
Le gouvernement a obtenu la prolongation de l’état d’urgence dans la précipitation et l’émotion, sans qu’on ait analysé sereinement les causes de ces drames.
On peut s’y atteler à notre modeste niveau en prenant une analogie avec la maladie.
Quand on veut éradiquer une maladie (le terrorisme de l’EI) que fait-on :
- on s’attaque au germe, d’où une action militaire adaptée en rapport avec la vigueur du germe,
- il se trouve que ce germe est « nourri » :
- financièrement, il faut donc assécher les ressources de l’EI, l’approvisionnement en armes, etc
- par des individus endoctrinés, il faut donc agir à ce niveau.
- Le germe s’est développé pour des raisons économiques, politiques et sociétales :
- Les politiques interventionnistes désastreuses menées au moyen orient, en Lybie et en Afghanistan
- Le bouillon de culture pour les germes que constitue la misère, le chômage, le manque d’une politique éducative innovante et d’une politique de la ville sérieuse dans nos cités
- Le bouillon de culture que constitue aussi nos prisons (je suis visiteur de prison)
- Le germe continuera à se développer si on y prend pas garde avec le changement climatique, sans commune mesure avec la situation actuelle (misère, réfugiés climatiques, etc…)
Il faudrait donc que « l’état d’urgence » s’applique à tous ces sujets et ne se limite pas à des mesures coercitives dont on connait les limites avec, par exemple, le Patriot Act aux USA. Ce que l’on sait c’est qu’à chaque fois l’expression citoyenne est jugulée et cela profite aux « réactionnaires », « intégristes » et aux lobbies mercantiles qui se développent en dehors de toutes vigilances citoyennes !