L’agglo de  Cergy ignore les pics de pollution!

Cergypontaines et cergypontains, allez-vous

bitumer les bronches dans l’Arena Ice

enveloppée par la pollution !

 

Situation Ile de France, actualisation du 23 janvier 2017:

 

 

Mois de décembre 2016:

Carte de la pollution dans le Val d’Oise au mois de décembre 2016!

origine: http://www.airparif.asso.fr/

 

RAPPELS

(http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/DGS_QR_air_et_sante.pdf)

Diverses études montrent qu’un grand nombre de polluants sont émis à proximité des infrastructures routières, et proviennent non seulement des émissions à l’échappement des véhicules mais aussi d’autres sources telles que l’usure des pneus et des freins, les technologies de climatisation du véhicule, l’usure des voies routières et l’entretien de leurs abords (usage de produits phytosanitaires…). A ces polluants dits « primaires » car émis directement par des sources de pollution, s’ajoutent des polluants dits « secondaires », tels que des particules, issus des réactions chimiques entre polluants se produisant dans l’atmosphère. Des polluants comme les particules ultrafines se trouvent en grandes concentrations à proximité des rues et des routes connaissant un fort trafic automobile. Le trafic routier constitue un déterminant majeur des inégalités d’exposition à la pollution atmosphérique.

Si, en 2013, le transport routier a représenté de l’ordre de 16%, de 54% et de 46% des émissions moyennes métropolitaines17 respectivement de particules fines PM2.5, d’oxydes d’azote (NOx) et de carbone suie18, ces proportions peuvent être localement plus importantes en particulier à proximité d’axes à fort trafic routier. De plus, il est à noter que ces rejets polluants se produisent généralement à proximité de zones habitées et au niveau du sol, ce qui entraîne un fort potentiel d’exposition de la population aux émissions polluantes du trafic routier.

Selon des études de caractérisation des expositions locales, l’exposition aux émissions du trafic automobile serait plus nocive que l’exposition aux émissions des centrales thermiques ou aux masses d’air carbonées secondaires. De plus, il est mis en évidence par des études épidémiologiques, un lien entre la distance par rapport aux grands axes routiers ou les concentrations atmosphériques de polluants spécifiques émis par les véhicules, et différents effets sanitaires :

  • un lien avéré avec une exacerbation de l’asthme chez l’enfant ;
  • un lien suggéré à avéré dans l’apparition de l’asthme chez l’enfant : habiter à proximité de grands axes de circulation serait responsable d’environ 15 à 30 % des nouveaux cas d’asthme de l’enfant selon une étude portant sur 10 villes européennes et une étude menée sur l’agglomération parisienne ;
  • un lien suggéré dans la survenue de symptômes respiratoires non asthmatiques, de troubles de la fonction pulmonaire et de pathologies cardiovasculaires (infarctus aigu du myocarde…), ainsi que dans une diminution de la survie des personnes (toutes causes et pour causes cardiovasculaires).

La toxicité de la pollution générée par le trafic routier est notamment due aux gaz et aux particules émis par les véhicules (échappement, usure des pneus et freins…) et, entre autres, aux fortes teneurs des émissions en hydrocarbures aromatiques polycycliques, en composés organiques volatils et en métaux dont les propriétés mutagènes et cancérogènes sont très marquées. Elle est également due au dioxyde d’azote (NO2), substance fortement irritante des voies respiratoires et dont les principaux effets respiratoires décrits chez l’Homme sont des essoufflements, des obstructions bronchiques, des crises d’asthme, ou encore des bronchites. A noter qu’outre la pollution de l’air générée à l’extérieur des véhicules, il existe une pollution dans l’habitacle des véhicules à laquelle sont exposés le(la) conducteur(trice) et les passagers